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Une séance d’ostéopathie pour bébé !

On prend le temps de vous expliquer comment se déroule une séance d’ostéopathie pour les bébés.

Comptez une bonne heure pour cette séance.

Ce que la maman dira au praticien tiendra la majeure partie du rendez-vous. L’ostéopathe vous interrogera dans le détail sur les circonstances de l’accouchement, la raison pour laquelle  vous consultez, le sommeil de l’enfant, son alimentation …

Attention, cela ne remplace en rien le suivi pédiatrique de votre bébé.

Puis, il observera longuement l’enfant de la tête aux pieds avant de le toucher. Par exemple si son crâne est déformé (plagiocéphalie) à cause d’un mauvais positionnement, d’un torticolis, l’ostéopathe pourra envisager d’intervenir.

Après l’observation place à la pratique

La prise en main s’effectue en douceur, parfois de manière imperceptible. L’intervention de l’ostéopathe a pour seul but de  dénouer les tensions, non pas à en créer. L’enfant mis en confiance n’a pas de raison de pleurer. Il est possible qu’il pleure immédiatement après, sous l’effet du relâchement opéré. Dans ce cas, il se calme rapidement tout seul.

Des conseils au quotidien

A chaque phase de la séance, l’ostéopathe vous conseillera sur les bons gestes au quotidien et vous montrera comment aider votre enfant à se calmer seul.

Pourquoi consulter un ostéopathe pour votre enfant ?

Votre bébé souffre de maux de ventre, pleure beaucoup, ne trouve pas le sommeil ?

Une séance chez l’ostéopathe peut être une solution

La prise en charge en ostéopathie dans le champ de la pédiatrie n’est pas enseignée dans tous les cursus de formation en ostéopathie. Par conséquent, la compétence du praticien ne fait l’objet d’aucun titre spécifique. Une spécialisation ultérieure, après l’obtention du diplôme est donc souvent requise. L’équipe pédagogique de l’IFSO Vichy a fait le choix d’inclure cet enseignement dans le cursus de base afin que nos jeunes diplômés soit à l’aise, dès leur diplômation, pour prendre en charge les enfants.

Les praticiens « reconnus » bénéficient des recommandations venant de différents spécialistes :

  • des sages-femmes
  • des pédiatres
  • des kinésithérapeutes
  • des homéopathes
  • des pharmaciens

Renseignez vous sur la réputation de l’ostéopathe avant de lui confier votre bébé.

Le bouche-à-oreille entre mamans reste  l’une des meilleures méthodes pour consolider une réputation et ainsi être reconnu par ses pairs. Le meilleur critère est le changement induit par la séance, Il sera obligatoirement manifeste.

Le bilan doit être mené dans son ensemble, de la tête aux pieds.

Une prise de conscience croissante des vertus préventives de l’ostéopathie

 

Un sondage Odoxa réalisé en 2015 montre que 49 % des français ont déjà eu recours à l’ostéopathie, et pour 27 % d’entre eux lors de l’année en cours.
Ces chiffres ne cessent de croître.

La prise en charge ostéopathique

L’ostéopathie est aujourd’hui réputée pour son intérêt dans la prise en charge des douleurs de l’appareil locomoteur comme en attestent un nombre grandissant de publications scientifiques.
De plus son efficacité pour de nombreux troubles digestifs, urinaires, gynécologiques, respiratoires, etc. ou encore pour les migraines, céphalées, troubles ORL, est de plus en plus reconnue.
Néanmoins son intérêt dans la prévention des troubles de l’état de santé est encore trop méconnu !

Selon la Banque de Données en Santé Publique (BDSP), dont la définition s’inspire de celle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévention primaire est l’ensemble des « actions visant à réduire la fréquence d’une maladie ou d’un problème de santé dans une population saine, par la diminution des causes et des facteurs de risque. L’incidence correspond à l’apparition de nouveaux cas. »

L’ostéopathie préventive

La prévention vise donc à favoriser le maintien des personnes en bon état de santé, défini par l’OMS comme « … un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consist[ant] pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
Nous sommes tous porteurs de dysfonctions somatiques, définies comme une «altération de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique » qui « s’accompagne[nt] ou non d’une sensibilité́ douloureuse ».

Les symptômes ne se manifestent pas lorsque l’organisme réussit à s’adapter et à compenser le caractère perturbateur de ces dysfonctions somatiques.
Cependant, leur nombre et/ou leur qualité, leur ancienneté, un contexte de fatigue ou de stress, une pathologie intercurrente peuvent nuire à la capacité d’adaptation de l’organisme et favoriser l’apparition de troubles en lien avec ces dysfonctions somatiques.

Neutraliser ou éliminer les dysfonctions somatiques avant leur manifestation sous formes de perturbation de l’état de santé constitue ainsi un enjeu de prévention.

L’ostéopathie joue et jouera un rôle croissant de détection et de prévention, permettant souvent d’agir, d’anticiper, de corriger ou d’atténuer de nombreux troubles somatiques.