Une prise de conscience croissante des vertus préventives de l’ostéopathie
Un sondage Odoxa réalisé en 2015 montre que 49 % des français ont déjà eu recours à l’ostéopathie, et pour 27 % d’entre eux lors de l’année en cours.
Ces chiffres ne cessent de croître.
La prise en charge ostéopathique
L’ostéopathie est aujourd’hui réputée pour son intérêt dans la prise en charge des douleurs de l’appareil locomoteur comme en attestent un nombre grandissant de publications scientifiques.
De plus son efficacité pour de nombreux troubles digestifs, urinaires, gynécologiques, respiratoires, etc. ou encore pour les migraines, céphalées, troubles ORL, est de plus en plus reconnue.
Néanmoins son intérêt dans la prévention des troubles de l’état de santé est encore trop méconnu !
Selon la Banque de Données en Santé Publique (BDSP), dont la définition s’inspire de celle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévention primaire est l’ensemble des « actions visant à réduire la fréquence d’une maladie ou d’un problème de santé dans une population saine, par la diminution des causes et des facteurs de risque. L’incidence correspond à l’apparition de nouveaux cas. »
L’ostéopathie préventive
La prévention vise donc à favoriser le maintien des personnes en bon état de santé, défini par l’OMS comme « … un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consist[ant] pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
Nous sommes tous porteurs de dysfonctions somatiques, définies comme une «altération de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique » qui « s’accompagne[nt] ou non d’une sensibilité́ douloureuse ».
Les symptômes ne se manifestent pas lorsque l’organisme réussit à s’adapter et à compenser le caractère perturbateur de ces dysfonctions somatiques.
Cependant, leur nombre et/ou leur qualité, leur ancienneté, un contexte de fatigue ou de stress, une pathologie intercurrente peuvent nuire à la capacité d’adaptation de l’organisme et favoriser l’apparition de troubles en lien avec ces dysfonctions somatiques.
Neutraliser ou éliminer les dysfonctions somatiques avant leur manifestation sous formes de perturbation de l’état de santé constitue ainsi un enjeu de prévention.
L’ostéopathie joue et jouera un rôle croissant de détection et de prévention, permettant souvent d’agir, d’anticiper, de corriger ou d’atténuer de nombreux troubles somatiques.